Les minimaisons de Mike Ward font leur grand retour à Drummondville et Victoriaville
Les sans-abri pourront s'y réchauffer cet hiver.
Les Maisons
Les maisons offertes par Mike Ward l'année dernière seront de retour à Drummondville et Victoriaville pour les sans-abri, rapporte Radio-Canada. Ainsi, si les services d'hébergement sont pleins, les personnes en situation d'itinérance pourront se tourner vers cette solution.
À Drummondville, les maisons changeront d'emplacement. Plutôt que dans un stationnement municipal, deux des cinq maisons seront installées non loin des locaux de l'organisme l'Ensoleilvent.
« Ces maisons-là nous servent vraiment avec une clientèle pour qui nous sommes en dernier recours. C'est une clientèle avec laquelle nous ne sommes pas capables de fonctionner dans la communauté », résume François Gosselin, de l'Ensoleilvent, en entrevue avec Radio-Canada.
« Au moins, on sait qu'ils sont près de nous et qu'ils peuvent se protéger du grand froid pendant l'hiver », ajoute M. Gosselin.
À Victoriaville, les cinq minimaisons seront réutilisées, mais la municipalité va également inaugurer un nouveau refuge d'urgence dans un complexe communautaire.
« On ne compte pas en avoir besoin davantage. On va quand même garder les minimaisons pour une solution de dépannage, si jamais notre unité permanente déborde », résume le maire, Antoine Tardif, à Radio-Canada.
L'organisme L'Ensoleilvent a d'ailleurs une dizaine de minimaisons supplémentaires et les a proposées à d'autres villes. « Certaines villes nous ont approchés et on fait des vérifications, mais on n'a pas eu de retour pour l'instant », explique François Gosselin.
Rappelons que Mike Ward avait d'abord proposé ses maisons à la Ville de Montréal, qui les avait refusées.
« J’ai vu ce truc aux nouvelles qui m’a vraiment touché. Un homme de Toronto fabrique des petites maisons pour les sans-abris.
J’ai décidé de faire la même chose.
Par contre si je les donne directement aux gens dans le besoin j’ai peur que la ville les saisissent comme ils ont fait à Toronto.
Pour éviter ça j'ai besoin de votre aide. Ça me prend des gens avec des terrains prêt à m'offrir de l'espace pour accueillir ces petites demeures.
L’idéal serait un refuge, comme ça les itinérants pourraient se servir des toilettes.
Mais au pire, une église, une mosquée, un synagogue. En faisant ça tu vas pouvoir brag que ta religion est plus généreuse que les autres… hahaha.
J’dois trouver de la place pour 25 maisons », avait-il écrit sur Facebook.
La Ville de Montréal avait toutefois refusé l'offre, alléguant qu'il ne « s'agissait pas d'une solution adaptée pour venir en aide aux plus vulnérables ».
C'est à ce moment que Drummondville et Victoriaville avaient demandé à Mike Ward si elles pouvaient obtenir ces minimaisons.