La pénurie de loyers devient encore plus grave et atteint des sommets jamais vus depuis 20 ans.
Une telle pénurie entraîne ainsi une hausse historique des prix des appartements.
Les Maisons
Un nouveau rapport de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) révèle que le taux d’inoccupation de logements locatifs au Québec a atteint des sommets jamais vus depuis 20 ans.
Le nouveau rapport de la SCHL indique qu'il s'agit du taux d'inoccupation le plus faible qui a été observé depuis 2003, et ce, dans l'ensemble de la province.
Une telle pénurie entraîne ainsi une hausse historique des prix des appartements.
L'analyse a démontré que le coût des logements de deux chambres à coucher a bondi de 7,7%, de 2022 à 2023. Selon les experts, il s'agit d'un record qui n'avait pas été observé depuis «au moins les années 1990».
Les grandes villes, tout comme les petites agglomérations sont touchées par cette hausse des loyers.
En ce qui concerne Montréal, la croissance démographique qui a été dopée par l'immigration est notamment identifiée comme étant une des causes expliquant que le taux d'inoccupation est passé de 2% à 1,5% en un an.
Le Rapport sur le marché locatif de 2023 fait d'ailleurs remarquer que le solde migratoire net à Montréal a doublé pour atteindre 150 000 nouveaux résidents de 2022 à 2023: «L’offre de logements peine à suivre la forte croissance de la demande soutenue par la migration record.»
Parmi les autres causes qui expliqueraient cette pénurie d'appartements locatifs, les experts pointent du doigt le vieillissement de la population, l’accès difficile à la propriété pour les jeunes et les bonnes perspectives d’emploi chez les 15-24 ans.
Signalons que dans la région de Québec, une pénurie est aussi observée malgré un record de logements locatifs qui se sont ajoutés sur le marché en 2023.
Selon ce qu'a rapporté la SCHL, le coût des loyers a bondi de 4,8 % l'an dernier, alors que le taux d’inoccupation a chuté à 0,9%, son plus bas niveau en 15 ans.