Les Maisons
Des Québécois ont de plus en plus de mal à trouver un logement abordable
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Des Québécois ont de plus en plus de mal à trouver un logement abordable

« Les rares logements disponibles sont hors de la portée du porte-monnaie des gens »

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Alors que la période des déménagements est à notre porte, des Québécois ont de plus en plus de mal à trouver un logement abordable, rapporte TVA Nouvelles.

La chaîne de télévision s'est entretenue avec Véronique Laflamme du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) qui dresse un portrait sombre de la situation.

« Ce sont assurément plusieurs dizaines de ménages partout au Québec qui sont très inquiets de ne pas trouver un logement. Les rares logements disponibles sont hors de la portée du porte-monnaie des gens», explique-t-elle.

Une situation qui n'affecte pas que les grandes villes.

« La pénurie de logements locatifs s’est étendue sur presque l’ensemble des municipalités ayant plus de 10 000 habitants telles que Rimouski, Trois-Rivières, Sherbrooke, Rouyn-Noranda et Drummondville. Ça a des conséquences sur le prix du logement dans les villes où le prix était encore abordable », précise-t-elle.

«Hier, on a parlé avec une mère monoparentale avec trois jeunes enfants à La Prairie et qui était prête à élargir son bassin. Elle a cherché jusqu’à Saint-Hyacinthe avec un budget de 1000$ par mois et elle n’a pas trouvé de logement. Quand le revenu ne suit pas, tu ne peux pas te trouver un logement trop cher. Un logement familial sur la Rive-Sud, ça coûte 1500$ maintenant. Les gens n’en reviennent pas et ils sont très angoissés », souligne-t-elle.

TVA Nouvelles indique que du côté de la Côte-Nord et de l'Abitibi-Témiscamingue, la présence d'entreprises explique le fait qu'il manque de logements locatifs abordables. La hausse des loyers est également un facteur.

« Il y a de plus en plus d’entreprises qui accaparent des logements pour louer aux travailleurs. La population qui est en place depuis des années est prise par la gorge », ajoute Véronique Laflamme.