Un homme de 74 ans est forcé de camper dans la forêt par manque de logement.
Un Québécois de 74 ans trouve la crise du logement très difficile.
Les Maisons
La crise du logement continue de sévir au Québec et force un septuagénaire à vivre dans la forêt, faute de logement, rapporte TVA Nouvelles.
Richard Dufault doit vivre sous une tente dans la forêt près de Trois-Rivières. Mais ce n'est pas faute d'avoir essayé de trouver autre chose. L'homme de 74 ans a fait une quinzaine de visites, desquelles il est reparti bredouille.
« J'ai beau rencontrer plusieurs propriétaires, on prend mes coordonnées, mais on ne me rappelle pas. Je rappelle, on me dit que c'est loué », dit-il à TVA Nouvelles.
Pris au dépourvu, il campe maintenant sur un terrain qui n'est pas le sien.
D'après la Société canadienne d'hypothèque et de logements, le taux d'inoccupation des logements locatifs à Trois-Rivières n'est que de 0,9 % soit bien loin du seuil d'équilibre de 3 %.
Les aînés comme M. Dufault, de même que les immigrants et les mères monoparentales, seraient souvent discriminés dans le fait d'avoir un loyer, estime InfoLogis Mauricie.
« On n'a plus les mêmes profils de personnes à la recherche de logements ou qui se retrouvent à l'itinérance. C'est très inquiétant », estime la coordonnatrice de l'organisme Claude Jalette, en entrevue avec TVA nouvelles
D'ailleurs, 500 personnes figurent actuellement sur la liste d'attente de l'Office municipal d'habitation de Trois-Rivières.
S'il ne trouve rien d'ici un mois, M. Dufault a déjà un autre plan : « Je me donne jusqu'à la fin du mois, puis, si je ne trouve rien, je retourne au Pérou », entrevoit-il.
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