Québec pourrait aller de l'avant avec le projet des mini-maisons pour combattre la crise du logement.
Une annonce qui pourrait faire le bonheur de beaucoup de Québécois
Les Maisons
Des mini-maisons pourraient bientôt faire leur apparition dans la Ville de Québec afin de combattre la crise du logement.
Alors que l'administration Labeaume avait lancé une initiative visant à adopter une nouvelle réglementation afin d’autoriser l'arrivée de maisons miniatures sur son territoire, la conseillère municipale Marie-Pierre Boucher a annoncé que le projet pourrait finalement aller de l'avant.
La conseillère a expliqué: «L’objectif, c’est de l’adopter [cette règlementation] rapidement pour que les gens qui souhaitent [le faire] au printemps, puissent le faire. [...] Si le tiers des bungalows avait une minimaison, on réglerait la crise du logement. Je le sais, c’est pas ce qui va arriver, [mais] c’est nécessaire dans le contexte où la ville veut favoriser la densification.»
Ce nouveau projet ferait en sorte que ces minimaisons seraient situées dans la cour arrière des résidences. La conseillère a aussi fait remarquer que des lieux de la ville seront aussi plus propices à cette nouvelle réglementation: «On a plusieurs endroits en banlieue où c'est très propice à ça, donc on va commencer par ces secteurs-là.»
Selon la conseillère, une portion de la population semble prête à construire des minimaisons: «J'attendrai pas que 100 % de la population soit prête à ça, sinon on avancera jamais.»
Dans l'éventualité où Québec adopterait ce réglement, elle deviendra la plus grande ville de la province à permettre la construction de minimaisons sur son territoire.
Il faut rappeler que des municipalités comme Nicolet au Centre-du-Québec ou Saint-Donat dans les Laurentides autorisent déjà la construction de minimaisons.
Enfin, selon Claude Villeneuve, chef de Québec d’abord, ce dernier se dit favorable à l'initiative, en émettant toutefois quelques réserves: «Il faut un règlement qui laisse de la flexibilité aux gens, surtout que c'est souvent des bâtiments qui ne seront pas en façade. Donc c'est peut être pas la même préoccupation pour l'intégration architecturale.»