L'achat de leur nouvelle maison devient un cauchemar
Une chose qu'on ne souhaite à personne.
Les Maisons
Alors que le fait d'acheter une maison est généralement un signe heureux pour bien des gens, un couple de Longueuil a vécu tout un cauchemar en déposant son offre d'achat, rapporte le Courrier du Sud.
Liane Kupina et Ronald Arès ont décidé de quitter la Rive-Sud afin d'aller vivre en Estrie. En 2021, ils tombent sous le charme d'une maison des années 1930 à Saint-Armand, non loin du lac Champlain. Ils ont ensuite déposé une offre d'achat conditionnelle à la vente de leur maison, pour laquelle ils ont reçu une offre d'achat quelques jours plus tard.
« Pour nous, notre maison était vendue, la maison de nos rêves achetée. Nous partons en vacances rassurés en nous disant que nous ferons nos boîtes à notre retour en juillet », se souvient Mme Kupina en entrevue au Courrier du Sud.
Or, une fois débarqués en Irlande pour leurs vacances, Liliane et Ronald ont reçu un message du courtier des propriétaires actuels de leur future maison. « C’est un ultimatum. Il nous a dit que nous avions 72 heures à l’heure précise que nous avons pris l’appel pour lui envoyer la lettre de confirmation de l’évaluation de la banque », explique Mme Kupina. Elle précise que le prêt avait déjà été accepté et le courtier en avait déjà été avisé par courriel.
Leur courtier et une employée de la banque tentent de contacter celui des vendeurs, qui répond qu'il part en vacances dans un lieu sans internet ni réseau.
« La banque a essayé de confirmer avec le courtier des vendeurs par téléphone et laissé un message vocal afin de l’informer que tout était beau et que la lettre suivrait. Mais il n’a pas répondu à ses messages », ajoute Mme Kupina en racontant que la vente avait finalement été annulée.
« Lorsqu’un courtier immobilier reçoit une seconde promesse d’achat alors que son client (le vendeur) a déjà accepté une première promesse d’achat, il doit en informer immédiatement le premier promettant acheteur. Si les conditions de la seconde promesse d’achat sont remplies avant celles de la première, le courtier du vendeur doit transmettre un avis de 72 heures au premier acheteur. Ainsi, ce dernier a 72 heures pour enlever ou remplir ses conditions sinon, c’est le second acheteur qui aura la propriété », d'après l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ), dans des propos repris par l'hebdomadaire longueuillois.
« Si un courtier doit s’absenter au cours d’une transaction ou ne peut être raisonnablement disponible, il a l’obligation de se faire remplacer auprès de ses clients », précise toutefois l'organisme.
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