Elle loue un AirBnb à Montréal et se retrouve infestée par les punaises de lit

Une Française qui prévoyait passer de belles vacances à Montréal a plutôt vécu un horrible cauchemar. L'Agence QMI rapporte que l'appartement qu'elle a loué sur AirBnb était infesté de punaises de lit.

« C’était complètement horrible, j’avais des boutons partout sur le corps, et même sur le visage. C’était de grosses piqûres et c’était très douloureux », se souvient Eunice Courte, en entrevue au Journal de Montréal. 

La jeune femme a loué un appartement dans le quartier d'Hochelaga-Maisonneuve durant la fin de semaine du Grand Prix. 

Au départ, elle croyait s'être fait piquer par des moustiques. Or, durant la deuxième nuitée, elle a réalisé que son lit était infesté de punaises. « Jusque-là, j’avais pensé que c’était des moustiques, mais je n’en entendais pas. C’est là que j’ai allumé la lumière, et que je les ai vues », raconte-t-elle. 

Mme Courte a rapidement avisé AirBnb de la situation, en tentant également de joindre le propriétaire de l'appartement qu'elle louait. 

Un représentant lui a alors dit d'aller dans un hôtel afin d'éviter de transporter des punaises dans un autre appartement, en lui promettant que sa nuitée à l'hôtel serait remboursée par AirBnb. 

« Je leur ai demandé de me trouver un hôtel, car je devais nettoyer mes affaires et il était difficile de trouver une chambre à Montréal pendant la fin de semaine du Grand Prix. Au bout de deux heures, ils m’ont dit qu’ils ne trouvaient rien, et que je devais me débrouiller », déplore Mme Courte. 

Le propriétaire a ensuite contacté sa locataire et est venu ensuite pour retirer les punaises avec une trousse.   

Mme Courte a finalement trouvé une chambre d'hôtel pour 180 $ la nuit. Toutefois, elle n'a été remboursée que pour 144 $ alors qu'elle avait payé 175 $ pour trois nuits en plus des 180 $ à l'hôtel. 

Ce n'est que lorsque l'Agence QMI a demandé des explications qu'AirBnb s'est décidé à rembourser la totalité de la somme à Mme Courte. Par courriel, AirBnb a également assuré avoir suspendu les locations dans le logement problématique jusqu'à nouvel ordre. 

Selon Mme Courte, ce n'est « absolument pas normal » qu'un journaliste doive intervenir pour qu'elle soit remboursée.

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