Des locataires québécois auraient ruiné complètement une maison à Longueuil
Ils l'ont laissée dans un état insalubre avec des dizaines de milliers de dollars de dommages
Les Maisons
Une propriétaire a eu une très mauvaise surprise cette semaine en retrouvant la maison de Longueuil qu'elle avait mise en location dans un état « encore plus sale qu'un dépotoir », rapporte le Journal de Montréal.
Sabrina Badene prévoit traîner le couple d'anciens locataires de sa maison de la rue Rouville devant les tribunaux.
« Notre belle maison est devenue un sinistre. C’est un désastre. Tout est arraché et il y a des excréments partout. Ces personnes sont malades », affirme Mme Badene au Journal de Montréal.
Vendredi, elle dit avoir découvert sa propriété dans un état insalubre après que ses locataires eurent pris la fuite. Excréments d'animaux, moulures arrachées... les locataires qui possédaient un chien, un chat, deux furets et un écureuil auraient littéralement causé bien des dommages.
« Ils ont même collé du chewing-gum partout pour qu’on se mette les mains dedans en bougeant les meubles. Ils ont coupé le câble du four et du déshumidificateur pour qu’on ne puisse plus les utiliser », raconte Mme Badene.
D'ailleurs, à son passage, le journaliste du quotidien montréalais a senti une odeur d'urine et de nourriture pourrie sur place. Mme Badene a également trouvé deux seringues dans le gazon.
« On a brisé un mur à l’intérieur pour rentrer parce qu’ils ne nous ont jamais remis les clés », se désole la propriétaire. Selon elle, il y en a pour des dizaines de milliers de dollars de dégâts et il lui sera donc impossible de mettre à nouveau la maison en location avant plusieurs mois.
D'ailleurs, la propriétaire veut se tourner vers le Tribunal administratif du logement pour obtenir un dédommagement de la part de ses locataires, Cynthia Lagacé et Jean-François Haché. Elle veut aussi mettre en garde les autres propriétaires.
L'ancienne locataire a d'ailleurs répondu au Journal de Montréal qu'elle ne se sentait aucunement mal de la situation, après avoir quitté le Québec en compagnie de son conjoint et de leurs deux filles afin de vivre à Edmonton en Alberta.
« Quand je suis rentrée dans le logement, il y avait déjà un problème d’insalubrité très avancée. Donc, je ne me sens aucunement mal », a-t-elle affirmé.
Ce n'est pas du tout la version de la propriétaire. « Elle a emménagé dans un logement propre et pas insalubre [il y a un an]. C’est eux qui ont fait tout ce vandalisme », dit-elle.