Les Maisons
Des locataires dénoncent les augmentations de loyer liées à la clause F
Courtoisie  

Des locataires dénoncent les augmentations de loyer liées à la clause F

Des centaines de dollars en plus par mois.

Les Maisons

Les Maisons

Si votre appartement date de moins de 5 ans, gare aux fortes augmentations de loyer en raison de la clause F, rapporte La Presse.

C'est ce qui est arrivé à Jocelyn Bouchard, qui vit à Candiac dans un 4 et demi où il paie 1 475 $ par mois. L'immeuble est neuf et compte 80 unités locatives. Toutefois, dès juillet 2023, il devra plutôt payer 1 750 $ par mois s'il veut rester sur les lieux. 

« Je m’attendais à une augmentation de loyer de 5 % ou 10 %, mais jamais à ça ! », dit-il à La Presse.

Mais si l'immeuble est construit depuis cinq ans ou moins, il n'est pas protégé par le Tribunal administratif du logement (TAL) contre les hausses de loyer abusives.

« En cas de refus de l’augmentation proposée par le locateur, le locataire doit quitter le logement à la fin du bail », fait savoir le service des communications du TAL à La Presse à propos de la clause F.

« Je suis en discussion avec la propriétaire », ajoute M. Bouchard, qui a peu d'espoir que son propriétaire et lui s'entendent sur un prix. 

« Ça risque d’être mon dernier logement », ajoute-t-il en prévoyant acheter une propriété. Mais avec la hausse du loyer, sa mise de fonds sera moins grande. 

« On construit en densité, de gros projets. Entre le moment où tu planifies ton permis avec la municipalité, le moment de la mise en chantier et tout le reste, les coûts peuvent varier. Ce qui fait que c’est très difficile de prévoir que le 4 ½ va être à 1500 $ ou à 1200 $ », fait savoir Marc-André Plante, directeur affaires publiques et relations gouvernementales de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec, en entrevue avec La Presse.

Cette clause devrait être abolie, estime de son côté le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec.« Le locataire n’a aucun recours », résume à La Presse Cédric Dussault, porte-parole de l'organisme.

Articles recommandés:

Source: La Presse